«Impossible de terminer un puzzle s’il y a toujours quelqu’un qui cache des pie?ces»

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Ecco il testo integrale della lettera con la quale Erik Lavevaz ha rassegnato le dimissioni.

L’Union Valdôtaine se trouve à nouveau au milieu d’un passage difficile de son histoire. Nous avons vécu des années très compliqueés dans le passeé des bouleversements, des crises politiques, des enquétes judiciaires, des divisions douloureuses. Avec de grands efforts de la part de tous ceux qui avaient vraiment à cœur le futur de notre Mouvement, on a réussi dans un résultat important aux élections régionales de 2020 et on a mis à nouveau l’Union Valdôtaine au centre de l’échiquier politique valdôtain. Cette tendance a été confirmée encore par l’encourageant résultat des dernières élections politiques: résultat qui aurait pu être même meilleur si tout le monde avait ramédans la même direction. Aujourd’hui, cependant, la «renaissance» Unioniste risque d’être compromise par des calculs personnels et une vision politique à court terme.

Dans les deux années qui ont suivi, avec un débat franc sur le plan politique et des rapports fructueux sur le plan administratif dans la gestion de notre Région, on a poursuivi le parcours de rapprochement et de reconstruction de l’aire autonomiste, en mettant finalement de côtéles personnalismes et les divergences du passé et en regardant vers un futur commun, en misant surtout sur la crédibilité et la cohérence de l’action politique.

Au fil de ces derniers longs mois j’ai taché, avec de grandes difficultés, de concrétiser le mandat que j’avais reçu du Conseil Fédéral: recomposer la majorité régionale dans le périmétre des 18 conseillers représentant les forces autonomistes et progressistes qui ont gouverné l’administration régionale dans deux années extrêmement difficiles, avec des résultats importants pour notre communauté. Je dois prendre acte que cela n’est seulement pas possible, mais même pas dans la volonté de mon groupe.

J’ai travaillé pendant des mois pour aboutir à une solution, en ayant été très proches à la clôturer en quelque occasion. Evidemment aujourd’hui je comprends de façon claire que cela n’était en réalité pas possible: c’est impossible de terminer un puzzle s’il y a toujours quelqu’un qui cache des pièces. Peut-être ces mêmes individus se prodiguant ensuite pour indiquer une prétendue incapacité de ma part à être résolu dans la solution de la recomposition.

Il est également de toute évidence que dans ces derniers jours une partie du groupe des élus de l’Union Valdôtaine s’est lancée dans des propositions de nouvelles compositions de gouvernement. Il s’agit d’une action entamée sans aucun partage politique, mais surtout avec le seul évident but de miner davantage cette majorité et de démontrer, encore une fois et une fois de plus, que selon cette vision partielle la seule route possible pour résoudre la situation politique serait un accord avec la droite.

Je suis persuadé que cette crise qui a été formalisée par le groupe des élus, qui est avant tout contraire au mandat reçu par les organes du Mouvement, est absolument dangereuse pour le futur de notre Mouvement et risquera d’isoler politiquement l’Union Valdôtaine, en particulier de ce monde autonomiste qui prétendait recomposer. Sans compter le futur absolument incertain pour l’administration régionale, qui portera certainement au centre de l’échiquier les forces politiques de droite et d’extrême droite s’inspirant à tous les idéaux les plus lointains de notre Mouvement. Je ne peux pas envisager un futur où l’Union Valdôtaine puisse arriver à tisser un rapport avec une droite qui s’identifie toujours plus avec les positions de forces nationalistes et populistes: il s’agit d’un parcours opposé à celui que notre Mouvement a poursuivi au fil de ces dernières années, et qui nous a permis de regagner notre place en Vallée d’Aoste et le soutien d’une grande partie de notre communauté.

Je revendique avec force et profonde conviction la centralité du Mouvement dans les choix politiques, et sûrement pas la nécessité de la part du Président de la Région de prendre acte de la ligne politique envisagée du groupe, bien que partagée par la quasi-totalité du groupe lui-même. En prenant acte de l’impossibilité désormais indéniable de procéder à la recomposition du Gouvernement régional selon le mandat reçu, aussi en raison de l’indisponibilité des élus de l’Union Valdôtaine d’en faire partie, je me sens dans l’obligation de remettre mon mandat de Président de la Région dans les mains du Comité Fédéral.

J’espère que ma démission pourra, en tout état de cause, faciliter une plus rapide solution de la crise politique que quelqu’un a voulu soudainement ouvrir: une formalisation de crise que, je veux le spécifier d’ores et déjà, j’ai subie et surtout pas déchaînée. Je confirme ma disponibilité à me mettre au service des choix de notre Mouvement, qui doit rester le point de repère de tous les élus qui choisissent d’accompagner le symbole de l’Union Valdôtaine à travers leur action.

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