“Ti amo Francia”, Alberto Toscano a présenté son dernier livre à Aoste

Les valdôtains ont commencé à l'aimer avec "Un vélo contre la barbarie nazie" (Armand Colin, 2018), maintenant Alberto Toscano revient pour fasciner en tant que homme d'esprit avec "Ti amo Francia. De Léonard de Vinci à Pierre Cardin, ces Italiens qui ont fait la France" (Colin, 287 pages, 19,90 euros). Il a été accueilli mercredi dernier, 27 octobre, dans la salle BCC d'Aoste, dans le premier évènement que le Comité des traditions et l'Union de la Presse francophone Section Vallée d'Aoste réussissent à organiser ensemble en présentielle. Introduit par les présidents des deux associations, Alessandro Celi et Joseph Péaquin, l'auteur a fait souvent sourire par ses anecdotes le public, parmi lequel il y avait aussi l'ancien président Upf François Stévenin, qui pendant le confinement a titillé les amis par ce livre dont, enfin, on a entendu raconter quelques histoires par son auteur. Alberto Toscano, qui est né à Novare en 1948, a été correspondant de la presse italienne à Paris depuis 1986. Ex-président de la Presse étrangère, il est l'un des journalistes étrangers les plus présents sur les chaînes radio-télé françaises et il anime le Club de la presse européenne. Voilà donc un témoin contemporain de ce que les italiens ont été depuis des siècles pour la France: des travailleurs, des passionnés, des gens toujours disponibles à faire mieux. «J'ai été aux célébrations pour le centenaire de Georges Brassens et bien, sa mère était de la Basilicata. Et encore, on trouve des Perrineau qui sont nos piémontais Perino, ou des Marquetty qui sont nos Marchetti. Après la migration de masse de l'Italie vers la France on a eu le miracle de la volonté des jeunes italiens de devenir français et de remonter l'échelle sociale». À côté des plus fameux, Léonard, Jean Baptiste Lully ou Cathérine de Médicis, on trouve aussi Maurice Garin, né à Arvier et vainqueur du premier Tour de France. «Je m'inspire à Charles De Gaulle et je dis que entre France et Italie il y a de l'alchimie - a conclu Alberto Toscano - parce qu'elles sont cousines, non pas sœurs, car sinon on devrait décider qui est l'ainée».